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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 21:21


Aprés une présentation de la ville, voici quelques spécimens animaliers rencontrés au détour des chemins. Il ne faut surtout pas oublier qu'en forêt nous sommes davantage observés que l'on ne voit....

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Faut-il rappeler qu'il existe en Guyane et notamment dans la forêt primaire, des centaines de milliers d'insectes...

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Théraphosa blondi qui peut atteindre 25cms d'envergure.

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Photo de Mr Z.

261 reptiles et batraciens

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On a pu observer un serpent liane de plus d'un mètre mais il n'a pas attendu pour être pris en photo.

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Photos de BF.

Plus de 720 espèces d'oiseaux

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Colibri sur son nid. Plus de trente-cinq espèces de colibris en Guyane.

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Piauhau hurleur, Screaming en anglais, Lipaugus vociferans, 25cms et 80 grammes.

Il s'agit du son le plus connu dans la forêt tropicale, un cri unique qui lui vaut aussi le nom d'"oiseau gendarme". C'est la première fois que je le photographie. Il se pose relativement en sous bois, ne vole pas beaucoup et il est de couleur beige et blanc. Son attitude est curieuse lorsqu'il se prépare à crier ou chanter, il semble à deux reprises prendre son souffle puis expulse tout d'un coup. Le résultat est que la forêt est avertie de sa présence, au loin on entend un autre Piauhau qui semble lui répondre en écho.

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480 poissons d'eau douce, 5200 espèces végétales, 186 mamifères...

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Quelques humains

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photo de BF


Saül fait partie du Parc Amazonien de Guyane, il s'agit du plus grand parc naturel de France et de l'Union Européenne.

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Oiseaux observées même furtivement: Toucan à bec rouge, Ara macao, Milan à queue fourchue, Grand urubu, 4 espèces de colibris, péruches ou amazones entendues par centaines.... et tous les sons de la forêt.


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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 21:05


Voici un arbre trés particulier: le ficus étrangleur.




Il colonise véritablement un autre arbre jusqu'à l'étouffer complètement. Ses racines grimpent le long du tronc et le corps de l'autre arbre meurt et disparait, le ficus comme sur la photo prend corps grâce à sa victime, ses racines deviennent son tronc.





Vue de l'extérieur







et vues de l'intérieur. Il s'agit d'une véritable cathédrale de bois (comme l'église de Saül mais cela a mis plus de dix ans...).




Saül est entourée de criques (trés sèches en cette fin de saison des pluies) aux noms comme: crique nouvelle France, Dagobert, Makoupi, Savon St. Eloi, Makwali ou encore grand Karapana.







L'une des ballades, "la roche bateau", suit une crique qui serpente dans la forêt et qui offre des points de baignade.




Tout le long de ces criques à certains endroits on observe des polissoirs Améridiens.



Photo de Mr Z







"eaux claires"


A bientôt en compagnie de Theraphosa blondi

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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 13:20

Plusieurs ballades autour de Saül s'offrent aux visiteurs, la durée de chacune varie d'une heure et demie à huit heures en prenant en compte des temps d'oservations, de pique-nique ou de baignade, de sieste... Le relief est accidenté, des chablis vous obligent à faire des détours, les layons ne sont pas tout le temps clairement balisés.



Sur le senier Monts Lafumée - photo Mr Z. -




Liane - photo Mr Z. -













Fromager

Tout au long de ces sentiers on observe différentes espèces d'arbres comme le fromager, le canari macaque, le bagasse, l'angélique, le sablier (3m de diamètre), cèdre jaune, le wacapou, le maria congo, le mahot cigare, le grand moni, le gaïac de Cayenne, le St. Martin jaune, le bois roucou, le ficus, le ficus étrangleur...





Ficus

Il est difficile de prendre en photo l'arbre entièrement de part la hauteur (parfois plus de 40m) et avec le manque de recul.




Sur la piste de Bélizon...

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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 21:09

Saül est au coeur de la forêt primaire. Récemment une nouvelle espèce d'arbre a été découverte. La Guyane, c'est plus de 1200 espèces d'arbres, dont la plupart sont présentes à Saül.




Un certain Sahul s'installa ici vers 1910 durant la ruée vers l'or. Des caraïbéens s'installeront par la suite pour les mêmes raisons. Saül s'est dévellopée par l'arrivée d'un prêtre en 1940 qui organisa l'activité économique, puis la construction de la piste d'atterrissage en 1954 participera à l'éxode de la population. Il y a aujourd'hui plus de métropolitains installés depuis plusieurs décénies que d'antillais ou de Hmongs.
Saül a toujours eu la réputation d'être le carrefour de l'orpaillage clandestin où tout se paye en or. L'armée et la gendarmerie sont actives notamment avec les opérations "Harpie".



La Mairie au fond de l'artère principale de Saül.









La Poste, un peu mieux organisée depuis 1949 avec le premier préfet de Guyane (Robert Vignon) qui découvra que le courrier mettait jusqu'alors 1 an pour venir de métropole à Saül. Il désigna aussi un premier officier d'état civil, le prêtre Didier déjà installé.




L'église (cathédrale) de Saül construite en 10 ans achevée en 1962. Si à Trou-Poissons, il y a une messe par mois (le dernier dimanche de chaque mois pour ceux que cela interresse) à Saül, c'est quand le prêtre pense à prendre un billet d'avion qu'il y a une messe. Il s'agit d'un Monument historique.



Le Casino où tout le village se réunit le samedi soir.




L'épicier.
Il y a aussi plus loin, inaugurée en 2004 par Léon Bertrand (eh oui...), une boulangerie qui fait du pain une fois par semaine à heure fixe.




Saül est à 200 mètres d'altitude. Vue du belvédère à 250m. Un bonne première suée pour y arriver même si c'est court.

A bientôt dans la forêt...

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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 22:26

Débutons cet article par un clin d'oeil forestier avec ce morpho bleu barré posé. Il est toujours plus facile de le photographier justement quand il se pose mais la vision est moins colorée que lorsqu'il vole. 



Le spectacle est différent, on remarque que si vous ne l'avez pas vu se poser, il vous sera difficile de le repérer dans le mur de végétation dans lequel il se trouve. Dans la forêt, il vaut mieux savoir se dissimuler ou mimer celui que l'on n'est pas pour survivre.



Saül est à 170 Kms de Cayenne, à huit jours de marche du saut grand Kanori situé au boût du fleuve Approuague, à trente cinq minutes de vol (ce fut notre option).



Saül, moins de cent habitants, est au coeur de la forêt dans une partie vallonnée de la Guyane.





Au boût des 1,2 Kms de piste d'atterrissage (la deuxième plus longue de Guyane) on débarque à l'aérodrome de Saül.



à suivre

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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 21:15

 

 

 

 

 

 jeune caïman à lunettes d'environ 50cms


 

 

 un plus gros dans l'eau que nous aurions du mal à capturer.

La magie de Kaw s'opère également la nuit. Les caïmans sortent la nuit, la journée ils se reposent sur les berges des marais. Avant la création de la réserve naturelle, on pouvait entendre des coups de feu la nuit dans les marais. Le cabiaï (plus gros rongeur du monde, jusqu'à 1,30m et 65Kgs) et les caïmans étaient sans scrupule chassés. Il est aujourd'hui interdit de chasser le caïman noir - espèce entièrement protégée - ), en revanche le rouge et le caïman à lunettes peuvent être chassés (en dehors des réserves naturelles) pour la consommation personnelle. Le cabiaï peut se consommer dans les restaurants.



Cabiaï (désolé pour la photo)

Les animaux sont aujourd'hui moins farouches à Kaw. Seuls les caïmans noirs adultes (jusqu'à 6m) ne se laissent pas surprendre.

  
 

 

 Caïman à lunettes environ 1m40

 

 

 on ne le prend pas non plus à la main celui-ci, d'ailleurs il s'en va...


 

 

Cette sortie fut moins fructueuse que les précédentes en termes d'espèces observées. Y-a-t-il un lien avec cette année exceptionnelle au niveau du réchauffement climatique? Peu d'eau même en cette fin de saison sèche.
 
Les oiseaux observés: Aigrette neigeuse, Grande aigrette, Anhinga d'amérique, Anis des savanes, Buse à tête blanche, Buse urubu, Canard musqué, Cormoran viga, Héron strié, Héron garde-boeufs, Jacana noir, 2 espèces Martins pêcheurs, Milan à queue fourchue, Moucherolle à tête blanche, Savacou huppé, Sturnelle militaire, Troglodyte à miroir, Urubu à tête noire, Urubu à tête jaune... et d'autres. 
 

 

 

 Où vivre une expérience unique?
(slogan de l'office du tourisme de Guyane)

 

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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 21:35




Après une invasion nocturne de petits scarabés, nous découvrons la taille au dessus au matin.




Buse à tête blanche posée sur des moucoumoucous



La rivière de Kaw est trés basse. Cette année a été l'année la plus chaude jamais constatée depuis 1949 (date de la première station météo à Rochambaud, l'aéroport). Il a fait en moyenne toute l'année 1° de plus que toutes les années précédentes. Pour la première fois, le taux d'hygrométrie est descendu à 48% contre 80 en moyenne dans cette région du monde qui est la plus humide.







Buse Urubu perchée sur des moucoumoucous




regroupement de hérons garde-boeufs pour la nuit




de zébus

Cette année, en fin de saison sèche, on constate que les marais de Kaw sont des pâturages. L'influence de la marée se fait à peine sentir. Il n'y a pas d'eau.


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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 18:51

 

 

 

Vous qui viendrez peut-être un jour en Guyane ou vous qui connaissez déjà, que pensez-vous de cette nature désormais protégée, de cette activité animale et végétale, qui de l'aube au crépuscule peut être observée sur les Marais de Kaw, réserve naturelle de Guyane?



Une destination incontournable en Guyane




 

 

 

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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 21:03

 

 

 

 un autre surveillant des temps modernes sur sa coursive...

 

  qui surveille...


 

 

photo de Mr Z
 

...Les pierres de l'Administration Pénitentiare envahies par la végétation.

Les pierres de l'île Saint-Joseph sont marquées par une histoire emprunte de souffrances, d'éloignements...

 

 le cimetière des surveillants


 

 

 

 

si l'on cherche bien, on peut découvrir des roches gravées de différentes époques ...

 

 

Epoque Amérindienne supposée. Il faut savoir que les trés anciennes générations d'amérindiens pouvaient se rendre aux Iles du Salut à pieds. 

 

Epoque Corse...euh moderne (fin XIXe début XXe). Beaucoup de surveillants étaient de Corse, sans doute la nostalgie du pays. (L'endroit est peu accessible et en hauteur -photo Mr Z -)

 

 

Epoque beaucoup plus contemporaine. Il y a bien évidemment des grafitis d'aujourd'hui du genre: "Roger est passé ici le 7 octobre 2002..." Il s'agit ici d'un exemple...


 

 

Saint-Joseph est une île avec beaucoup d'arbres,les palmiers l'ont colonisée. Au temps du bagne il n'y en avait afin de faciliter la surveillance. Aujourd'hui la végétation couvre les vestiges de l"AP".

Malgré l'existence de ces souvenirs parfois douloureux gravés dans la pierre, Saint-Joseph est une île paradisiaque où il est bien agréable de poser son hamac entre deux palmiers pour quelques jours.



 Merci aux amis et à mon père pour une invitation au voyage...

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 15:30

L'île Saint-Joseph ne bénéficie pas de campagne de restauration contrairement à l'île Royale. Précédemment vous pouviez observer une vue en contre plongée d'une cellule à ciel ouvert aux barreaux rongés servant de support aux épiphytes....



Photo de 2008

Mais prenons un peu de hauteur afin de découvrir comment la forêt reprend ses droits sur les pierres de l' "AP"












Il y a plusieurs types d'emprisonnements sur cette île. Il y a des dortoirs collectifs comme à Saint-Laurent du Maroni et deux blocs constitués de cellules individuelles à ciel ouvert pour les condamnés les plus récalcitrants. Le surveillant passait sur une coursive au dessus des cellules, le silence devait régner.



Ci-dessus, un surveillant des temps modernes...


à suivre

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