Aprés ces nombreuses pages consacrées au Carnaval 2009, il est temps de revenir sur les fleuves et dans la forêt de Guyane.
Abattis au dessus de Ouanary
L'Oyapock est le fleuve frontalier avec le Brésil. Ouanary est un petit village (80 habitants environ) situé à l'embouchure du fleuve. On s'y rend uniquement par pirogue malgré l'existence d'une piste d'aterrissage. Elle sert en cas d'urgence puisque la route de Saint-Georges existe désormais (2002). De Saint-Georges il faut deux bonnes heures pour de rendre à Ouanary.
L'Oyapock est essentiellement le domaine des Amérindiens notamment de l'ethnie des Palikours. Il y a un seul village Saramacas (noirs marrons) sur ce fleuve: Tampack. On trouve six ethnies différentes d'Amérindiens en Guyane: les Palikours, les Arawaks, les Galibis, les Wayanas, les Wayampis et les Emérillons.
L'école de Ouanary.
L'allée du dégrad.
Par ailleurs nous avions décidé d'aller admirer un point de vue sur toute l'embouchure de l'Oyapock avec notamment la montagne d'Argent. C'est à peu prés tout ce que l'on a pu observer...
Sous la pluie (saison oblige) et en redescendant de cette supposée vue admirable, un copain a taquiné deux ou trois mygales
Un peu sombre certes. Les mygales creusent des terriers, elles sont plutôt nocturnes. Elles demeurent donc souvent dans leur terrier. Il ne faut pas attendre trés longtemps pour qu'elles réagissent en sortant de leur habitat, lorsqu'une petite brindille vient les taquiner. Certaines suivent la brindille assez longtemps. C'est vrai qu'on les emmerde...
Celle-ci est une araignée qui était dans les toilettes du carbet municipal de Ouanary où nous avons passé la nuit. Elle a sa troisième paire de pattes démesurées qui lui sert afin de se déplacer en la balayant autour d'elle, elle semble donc aveugle et vit en général dans des cavernes (je crois). Je ne connais pas son nom, mais si quelqu'un peut m'en dire plus qu'il n'hésite pas à laisser un message...
Nous avons donc terminé notre première étape trempés à Ouanary. C'est évident que le rhum, ce soir-là, nous a tout de même rechauffé...